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Petits anges martyrs, ce n'était pas à vous à souffrir, de la démence des adultes.
A la place de vivre dans votre bulle,  emplie de tendresse et de carresses, vous avez périt dans un monde de détresse, ou des fous tirent dans le dos des enfants.
Rien adoucit la douleur de vos parents. Vous vous avez rejoint la lumière.
Ou vous serez certainement mieux que sur cette effroyable terre ou règne la folie meurtrière !
Pour que cesse toutes ces guerres, on vous promet de faire de notre mieux

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Car un enfant qui pleure, Qu'il soit de n'importe où,
Est un enfant qui pleure,
Car un enfant qui meurt, Au bout de vos fusils
Est un enfant qui meurt.
Que c'est abominable d'avoir à choisir
Entre deux innocences !
Que c'est abominable d'avoir pour ennemis
Les rires de l'enfance !